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Dosage mortier chape 350 kg/m guide complet pour réussir votre mélange

Dosage mortier chape 350 kg/m guide complet pour réussir votre mélange

Dosage mortier chape 350 kg/m guide complet pour réussir votre mélange

Un dosage à ne pas rater : comprendre le mortier chape 350 kg/m³

350 kg de ciment par mètre cube de mélange sec. Voilà un chiffre qui peut sembler anodin à première vue. Et pourtant, ceux qui ont déjà tiré une chape savent bien la différence qu’un bon dosage peut faire. Trop sec, ça craquelle. Trop gras, ça fissure. Le dosage du mortier pour chape est un art subtil, et le dosage 350 kg/m³ (ou « dosage riche », comme on l’appelait dans les ateliers) est souvent celui qu’on retient pour les chapes destinées à recevoir du carrelage ou une autre finition rigide.

Mais alors, comment réussir son mélange avec ce dosage-là ? Quels sont les pièges à éviter et les gestes à maîtriser ? C’est ce qu’on va voir ensemble, avec rigueur, un brin de vécu, et beaucoup de bon sens.

Pourquoi choisir un dosage à 350 kg/m³ ?

C’est un dosage couramment utilisé pour les chapes flottantes ou désolidarisées. Il garantit une bonne résistance mécanique (souvent autour de 15 MPa à 28 jours), tout en conservant une maniabilité correcte. Il est notamment recommandé lorsque la chape sert de support à un revêtement rigide, comme un carrelage collé.

En d’autres termes : si vous préparez un sol pour un salon carrelé ou un plancher chauffant, c’est probablement à ce dosage qu’il faudra s’en tenir.

Les bons ingrédients (et les bons dosages)

Pour respecter un mortier dosé à 350 kg de ciment par m³ de mélange sec, voici ce qu’il vous faut :

  1. Commencez par 1/3 de l’eau dans la cuve, histoire de réduire la poussière et d’éviter les paquets au démarrage.
  2. Ajoutez la moitié du sable, puis versez doucement le ciment. Pas tout d’un coup, pensez à la mécanique de la bétonnière.
  3. Ajoutez ensuite le reste du sable.
  4. Gâchez avec l’eau restante petit à petit jusqu’à obtenir une consistance plastique, ni trop sèche ni trop liquide.
  5. Testez la consistance avec la pelle : le mortier doit “tenir debout” quand on le retourne sans s’écraser ni se fissurer.

Anecdote terrain : J’ai vu un jeune ouvrier gâcher à vue et finir avec une soupe de ciment qu’on n’a jamais pu tirer. Mieux vaut toujours noter ses proportions exactes dès le premier mélange réussi.

Bien tirer sa chape : une histoire de méthode

Tirer une chape, c’est un peu comme jouer du violon : quand on ne connaît pas, ça parait simple. Voici quelques étapes fondamentales à respecter :

Astuce de vieux briscard : ne tirez jamais plus que ce que vous pouvez finir de talocher dans la même journée. Une chape « reprise » entre deux zones, ça se voit, et ça fissure souvent.

Temps de prise, séchage et précautions de cure

Ne pas marcher sur la chape avant 24 à 48 heures. Pour une pose de carrelage, on attend généralement entre 7 et 14 jours, selon l’humidité ambiante et l’épaisseur (comptez 1 cm de séchage par semaine en moyenne).

Mais attention : une chape bien réussie se soigne pendant sa prise. Ne la laissez pas « crever » au soleil ou dans un courant d’air sec. Couvrez-la d’une bâche si besoin ou vaporisez un peu d’eau les premiers jours en été.

Dosage trop riche ou trop pauvre : les risques à connaître

Un dosage de 350 kg/m³, c’est un équilibre. Trop charger en ciment, vous risquez de :

À l’inverse, un dosage trop faible peut vous faire perdre toute la cohésion de la chape. On est tenté de « tirer » sur la quantité de ciment quand le sac commence juste à suffire pour finir… Mais là aussi, croyez-en le gars qui a vu un client tout démonter après 6 mois parce que sa chape sonnait creux partout sous le carrelage. Économiser sur le ciment, c’est risquer de tout refaire.

Quelques erreurs fréquentes (et comment les éviter)

Si vous débutez, voici les pièges classiques :

Un mot sur la chape fluide (pour les curieux)

Le dosage 350 kg/m³ concerne surtout les chapes traditionnelles (tirées à la main). Mais si vous travaillez sur un chantier avec chape fluide (anhydrite ou ciment), sachez que le dosage est formulé différemment et comprend souvent des adjuvants spéciaux. Inutile donc de transposer les mêmes ratios.

Ça fera peut-être l’objet d’un autre article. Mais ici, on reste les pieds dans la chape tradi, celle qu’on tire soi-même, à l’huile de coude et au compas dans l’œil.

Quand c’est bien fait, ça se sent

Un bon dosage, un bon tirage, un bon séchage : voilà le triptyque pour une chape réussie. Il n’y a pas de honte à faire quelques essais au début. Au contraire, c’est souvent comme ça que l’on forge son coup de main. Ce que je peux vous dire, c’est qu’après quelques chantiers maîtrisés, on commence à sentir le bon mortier rien qu’à la pelle. D’ailleurs, si vous froncez les sourcils en vous penchant sur votre bétonnière, c’est plutôt bon signe : vous êtes en train de prendre le pli.

Et souvenez-vous : le béton, le mortier, la chape… Ce sont des matériaux qui n’attendent pas. Il faut les respecter, leur parler presque, et ne jamais leur tourner le dos trop longtemps. Comme un bon compagnon sur le chantier.

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